Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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17.18 - Les cornes de Nimon - Partie 2
The Horns of Nimon (2)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 29 décembre 1979
Diffusion française :
29 décembre 1979
Réalisat.eur.rice.s :
Kenny McBain
Scénariste.s :
Anthony Read
Guest.s :
Graham Crowden
,
Janet Ellis
,
Malcolm Terris
,
Michael Osborne
,
Robin Sherringham
,
Simon Gipps-Kent
Le Nimon est incroyablement cheap… Absolument rien ne fonctionne sur lui. On nous le décrit comme le plus grand, le plus puissant, on nous fait l’éloge de ses pouvoirs, mais on le voit juste pour le moment tourner en rond dans des pièces en hurlant “mwaha” et tirer un pauvre laser de ses cornes. La règle du show don’t tell est tout sauf appliquée. Il tue enfin son premier adversaire à la fin de cet épisode, en guise de cliffhanger. Je continue de penser qu’on aurait mieux fait de ne pas le voir avant le prochain.
L’histoire avance à pas d’escargots. C’est bourré d’allers-retours, du genre : Romana est accompagnée par le pilote, puis est enfermée par le pilote, puis s’échappe et le pilote l’accepte, puis est ré-enfermée, puis est à nouveau libérée devant Soldeed and co. Puis elle retrouve le pilote qui les recapture quand même et veut les offrir au Nimon...
La partie avec Seth et les captifs de la planète, tout de jaune vêtus, n’est pas trop trop mal gérée. Je n’avais pas vu venir le fait que le prince se soit laissé capturer pour pouvoir tuer Soldeed/le Nimon. Sûrement parce que j’aimais bien le fait qu’une civilisation soit assez naïve et une autre assez influente il y a un temps, pour qu’ils se livrent eux-mêmes. Une idée un peu avortée pour quelque chose de plus classique à base d'un héros qui ne voulait pas l'être, c'est un peu bateau comme backstory (et un peu complexe inutilement son histoire de "je suis un orphelin on m'a pris pour un prince"... what ?), mais bon. Au moins ya une idée.
Par contre pour Soldeed justement, c’est la cata. L’acteur joue mal. Il est tristement célèbre pour être méga nanar et kitsch, tellement que certains l'aiment bien. Pas moi. Son speech avec 8 figurants qui lui servent de gardes est super mauvais. Ses dialogues aussi ne sont pas très bien écrits, la plupart du temps il ne fait que répéter ce que l’autre personnage dit. Et son rire maléfique, surjoué, c'est non. J'aime bien les acteurs qui surjouent plutôt que ceux qui sous-jouent, mais parfois, ça coince. Ici, ça coince.
Idem, les décors cheaps de la salle des machines, avec un simple fond bleu “rouge-isé” en guise de portail vers le domaine du Nimon, dont les murs ressemblent beaucoup trop au vaisseau de base… on dirait juste la suite du vaisseau. Gros faux pas de la réalisation ici, et le budget n’est en aucun cas une excuse : c'est une question de direction artistique. Le concept des tunnels qui "changent constamment" (dont s'est inspiré The God Complex dans la nouvelle série, et qui est une métaphore pour un Labyrinthe comme un conte de la mythologie grecque), c'est pas mauvais mais vraiment ça n'est pas utilisé à part le Doc qui colle des pastilles au mur, oulala super.
Point positif de l’épisode, Romana agit ici clairement comme le Doc. Ça tombe bien puisque ce dernier brille par son absence. 90% du temps il n'est pas dans l'épisode. Il est limité à parler avec K9 dans le TARDIS dans une scène un peu cocasse où le TARDIS "rebondit" sur un astéroïde. Et c'est quoi cette idée de donner un "prix" à K9 avec une médaille en papier ? C'est ce genre de dose d'humour qui ne prend pas trop sur moi, même si je suis fan de l'écriture et du ton global de la saison 17, c'est que les scripts assuraient toujours derrière : le Docteur et le scénariste ne faisaient pas les bouffons juste pour divertir la gallerie et oublier les scénarios misérables. Sauf là.
C’est extrêmement, extrêmement rare sous l’ère de Tom Baker, où le Doc a souvent 70% du temps d’écran et des dialogues, et agit de façon relativement solennelle.
Même si Romana est toujours pas mal, tout n’est pas idéal cela dit. Donner à Romana un sonic, c’est cool, ce serait mieux que la première fois qu’elle s’en serve elle ne l’oublie pas dans la pièce à côté… (gros facepalm et facilité scénaristique là-dessus).
Bref, The Horns of Nimon s’enfonce. Et je ne vois toujours aucun élément pour relancer l’intrigue.
A noter tout de même une double petite ref Star Wars + Star Trek avec les armes dans cette phrase sympa du Doc :